Le ciment Sorel

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Pâte de ciment Sorel

Ciment Sorel
C’est le chimiste français Sorel qui, en 1855, met au point un « ciment à deux composantes : il faut en effet mélanger de la poudre d’oxyde de zinc à une solution de chlorure de zinc pour obtenir en quelques minutes une matière dense, plus dure que la pierre calcaire ».

Ce liant peut accueillir une très grande variété de charges, granulats ou colorants.
D’abord destiné à  produire des pierres artificielles et des carrelages, ou à reproduire des œuvres d’art au moyen de moulages, ses performances mécaniques se révèlent supérieures à celles du ciment portland, mais il résiste mal à une exposition prolongée à l’eau.
En 1867, Sorel dépose un brevet où le zinc est remplacé par du magnésium. Le produit résiste mieux à l’eau, mais ne supporte pas la comparaison, en ce domaine, avec le ciment Portland. La résistance à l’abrasion du ciment Sorel est bien supérieure à celle du Portland. C’est cette résistance exceptionnelle qui le fait privilégier pour la réalisation ou la réparation de sols.

Source :
Le Rapport du Jury international de l’Exposition universelle de 1867 traite de l’usage nouveau, alors, du ciment Sorel on peut s’y reporter à cette adresse (à partir de la page 80): http://www.archive.org/stream/rapportsdujuryi05integoog#page/n96/mode/1up

Le ciment d’oxychlorure de magnésium

Certaines de ces caractéristiques sont supérieures à celle du ciment Portland
– Il ne requière pas de cure humide.
– Bonne résistance au feu
– Faible conductivité thermique
– Bonne résistance à l’abrasion
– Grande résistance en compression.
– Haute résistance initiale
– Résiste bien aux huiles, aux alcalis, aux solvants organiques et aux sulfates…

… mais il est instable dans l’eau et perd de sa résistance lorsqu’il est exposé longtemps à l’humidité.

Pour plus d’information sur le ciment d’oxychlorure de magnésium, on peut se reporter à : Ivan Odler   » Special inorganic cements ». Spon press, 2000.