Le Chlore dans l’atmosphère

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Le chlore défraie la chronique par son action destructrice de l’ozone dans la stratosphère au-dessus de l’Antarctique.

La réaction chlore / ozone
Les réactions à l’œuvre sont les suivantes :
Chlore : Cl
Ozone : O3
ClO : monoxyde de chlore
O2 : dioxygène

Cl + O3 ? ClO + O2

ensuite

ClO + O ? Cl + O2

L’atome de chlore est donc à nouveau disponible pour réagir avec l’ozone. On a pu mesurer qu’un atome de chlore pouvait détruire jusqu’à 200 000 molécules d’ozone.
Mais d’où provient le chlore troposphérique ?

Les mouvements du chlore dans l’atmosphère
Les composés chlorés provenant du sol ou des océans, comme ils sont solubles dans l’eau, n’atteignent généralement pas la stratosphère. Leur temps de résidence dans l’atmosphère ne dépasse pas 10 jours et ils retombent à la surface de la terre avec les précipitations.
Il en va de même du chlore émis en grande quantité par l’activité volcanique sous la forme d’acide chlorhydrique. La seule source naturelle de chlore qui atteint la stratosphère est le chlorure de méthyle (CH3Cl) produit par des micro-organismes des océans (environ 20%). On recense pourtant dans la stratosphère du chlore d’origine anthropique provenant notamment des CFC (chlorofluorocarbures) qui sont stables et insolubles dans la basse atmosphère (environ 80%). Décomposés par les UV dans la stratosphère, les CFC libèrent le chlore qui entre en réaction avec l’ozone.

En savoir plus sur la destruction périodique de l’ozone dans les régions polaires : http://expstudies.tor.ec.gc.ca/f/ozone/COM914_Artic_Ozone_f_03.pdf