Le projet
Le Grand Paris Express prévoit le prolongement et la construction de 200 km de ligne de métro et la création de 68 gares nouvelles entre 2016 et 2030.
Volume et natures des matériaux d’excavation
40 à 43 millions de tonnes de déblais sur la période 2016 à 2030 seront issus du creusement des tunnels, puits d’accès et gares souterraines dans les formations du bassin parisien.
Les formations traversées par les tunnels envisagés sont des roches meubles (marnes claires, argiles). Elles sont réparties en trois catégories : inertes, sulfatées et polluées.
Assistance à maîtrise d’ouvrage
La Société du Grand Paris (SGP) a mis en place des missions d’Assistance à Maitrise d’Ouvrage (AMO) dédiées à la gestion et valorisation des matériaux d’excavation, avec les objectifs de :
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privilégier les transports alternatifs
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assurer une traçabilité rigoureuse des déblais
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valoriser le maximum de matériaux excavés
Le groupe setec, par l’intermédiaire de ses filiales setec tpi, terrasol, lerm et setec environnement est également missionné sur ces sujets.
Pour atteindre ses objectifs, la SGP a engagé différentes démarches concernant la logistique de transport (fluvial et ferré) des matériaux :
- Convention signée avec Ports de Paris
- Aménagement de 4 plate-formes de transbordement
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Recensement en cours des potentialités de transport ferroviaire
Etudes préalables à la valorisation des matériaux excavés
- concernant la caractérisation des matériaux :
– caractérisation des déblais pollués
– évaluation du caractère sulfaté des déblais
– évaluation du potentiel de valorisation
- recensement des filières exutoires :
– carrières à combler
– projets de réaménagement
– plateformes de tri-recyclage existantes
– centre de stockage
Les actions menées ont permis de mettre en évidence des besoins de stockage temporaire pour la caractérisation des déblais en phase chantier et la nécessité de recourir à des plateformes de transit/tri.
Besoins d’une caractérisation fine des matériaux in situ
La variabilité et l’hétérogénéité des déblais associées au caractère gypsifère de certaines formations du bassin parisien ont conduit la SGP à s’interroger sur le potentiel des techniques de caractérisation in situ (continues ou discontinues).
Ces dispositifs peuvent s’avérer nécessaires pour trier les matériaux et assurer la mise en place de certaines filières de valorisation notamment de type industriel (cimenterie, terre cuite, etc…).
Des études se poursuivent quant aux recherches de ces voies de valorisation viables économiquement.