Portrait de Florent Bech, ingénieur d’études au lerm

 

Florent, peux-tu nous présenter tes fonctions au lerm ?

Je suis ingénieur d’études au sein du département Ouvrages et patrimoine. Je travaille en général sur les problématiques de béton armé sur tous types d’ouvrages, ce qui rend les missions très variées et chaque étude originale.  Je partage donc mon temps entre travail sur site, contrôle non destructif, gestion générale de mes missions et rédaction des rapports au bureau. Cette alternance de terrain et d’étude convient bien à quelqu’un qui fuit un peu la routine.

Quel a été ton parcours au lerm ?

Il y a un peu plus de six ans, je suis entré à l’agence de Paris comme technicien, puis je suis devenu assistant ingénieur avant de devenir ingénieur. J’aime bien venir aussi régulièrement sur Arles, pas seulement pour profiter du climat, mais aussi pour rencontrer les collègues qui, en plus d’être sympathiques,  sont chacun autant de ressources professionnelles.

Et avant, quel a été ton cursus d’études ?
J’ai fait des études de géologie…

Encore un géologue au lerm !
Désolé ! C’est peut-être que la pierre est le premier des matériaux minéraux…  J’ai donc fait 3 ans à la faculté d’Orsay, puis un master 2 à Clermont-Ferrand, avant de faire un second master 2 à Nice, moins axé sur la recherche et plus tourné sur les applications pratiques, comme la géophysique ou la géotechnique.

Qu’est ce qui t’a orienté vers la géologie ?
En fait, j’ai surtout étudié la volcanologie… Tout jeune, j’étais fasciné par les volcans, je trouvais cela beau, impressionnant et intéressant. Comment cela marche un volcan ? Quelle est la vie intime de la Terre ? J’ai vu les films de Haroun Tazieff et des Kraft ainsi que des tas de documentaires sur la question qui m’ont poussé à devenir volcanologue, moi aussi. Aujourd’hui, sans être un grand voyageur, si je peux rendre visite à un volcan, je le fais volontiers : chaîne des Puys en France, Piton de la Fournaise à La Réunion, Stromboli, Vésuve en Italie… L’Islande et HawaÏ seraient encore de beaux rendez-vous !

Qu’est ce qui attire tant les jeunes vers la géologie selon toi ?
Je crois que c’est cette alternance de travail en environnement naturel, souvent dans de beaux paysages, et de travail de laboratoire : cela satisfait deux aspects d’une même curiosité.

Et avant le lerm, une expérience professionnelle ?
Oui, une expérience intéressante à l’INERIS, en tant que stagiaire, puis en tant qu’intérimaire dans la direction des risques sols et sous-sols, au sein de laquelle j’ai pu travailler sur un projet concernant l’étude des risques engendrés par la dissolution des roches évaporitiques..

Tu sais, Florent, qu’il existe une vie hors du lerm…
Si ce n’est pas indiscret de quoi est-elle faite pour toi ?
Parmi bien d’autres choses, une vie de football, sport que j’ai pratiqué depuis ma plus jeune enfance. Aujourd’hui, je joue en salle entre amis et j’entraîne l’équipe des jeunes du club où j’ai moi-même débuté. C’est une autre façon de vivre ce sport et de porter un autre regard sur une activité qui compte tant de spectateurs de par le monde…