En France, la plupart des centrales thermiques sont à charbon pulvérisé. Les cendres issues de cette combustion sont les cendres silico-alumineuses.
Mais d’autres types de centrales existent : les centrales à lit fluidisé circulant (LFC). Elles permettent de diminuer significativement les émissions atmosphériques d’oxydes d’azote et de soufre.
Deux centrales LFC fonctionnent en France, en Lorraine et dans le SE à Gardanne.
Ces centrales, plus récentes que les centrales à charbon pulvérisé, ont un rendement thermique supérieur, ce qui permet de diminuer la quantité de charbon utilisé et, par voie de conséquence, les émissions de gaz à effet de serre. Elles permettent également de brûler des combustibles médiocres et variés à forte teneur en soufre.
Le dioxyde de soufre émis lors de la combustion est capté par du calcaire injecté dans le foyer. Les cendres collectées sont donc composées de sulfate de calcium et de chaux.
Ces cendres sont dites sulfo-calciques. Elles ont des propriétés distinctes des cendres sulfo-alumineuses et leurs voies de valorisation sont donc spécifiques.
La centrale LFC de Gardanne